I’M FROM RENNES. Un festival d’après été qui anime la métropole rennaise depuis plus de 10 ans. Un festival gratuit ouvert à tous et pensé pour tous. J’y étais pour le week-end de clôture au Thabor. Retour sur cette 12ème édition 🔥


C’est la première fois que j’assiste à ce festival assez différent des autres. Pourquoi ? Regarde les endroits qu’il anime, remarque les publics qu’il priorise, écoute les artistes qu’il programme. Que du 100 % rennais. Tu me diras que c’est chauvin comme façon de faire. Je te répondrais que tu as tord de penser comme cela. À l’aire du « toujours plus » l’équipe créatrice d’IMFR partait d’un constat qu’il fallait un événement à taille humaine pour la scène locale, qui, je précise, est très très TRÈS prolifique (+ de 500 groupes rien qu’à Rennes !). À partir de là tout est devenu possible. Ils étaient bien en avance sur les questions éco-responsables puisqu’elles font partie des valeurs fondatrices de l’association. Au fil des ans ils ont tranquillement consolidé leurs bases et étendu leur notoriété. Cette année est une année record avec près de 20.000 festivaliers sur les dix jours. Ces dix jours qui mettent en lumière divers lieux de Rennes Métropole afin de les « raccrocher » à la culture en l’amenant directement sur place. Il existe tellement d’endroits incroyables méconnus, mais dès qu’il faut sortir de nos villes on n’est tout de suite plus fainéants n’est-ce pas ?! On a toujours mieux à faire, hmm ? Jette un œil à ce qu’ils proposaient cette année sérieusement : une Beerfore au Marchand de Bière, une sieste musicale à l’Écomusée de la Bitinais, une Beerologie à la brasserie Sauvage, un début de soirée en musique à Noyal-Châtillon-sur-Seiche et bien sûr les trois soirées au Théâtre de l’Enfer du Thabor. T’en as pour ton argent ! Ah ben non ! C’est vrai… c’est gratuit ! T’as plus aucune raison de ne pas venir du coup.


Côté programmation c’est assez éclectique ce qui nous permet de découvrir tout un tas d’artistes du coin qu’on ne connaît pas forcément, et qu’on va très probablement adorer. Pur tout t’avouer je n’ai pu y aller que le vendredi et samedi, et j’y étais en bénévole. Deux avantages à l’être, tu donnes de ton temps à un super projet (seulement 4h par jour) et tu profites du super projet avant et/ou après ta vacation 😉 J’ai pas trop aimé le vendredi soir, trop mou pour moi. Mais les gens présents avaient l’air d’adorer. Perso j’ai eu ma grosse claque devant le groupe Bou. Ils jouaient le samedi en début de soirée. Subjuguée, voilà ce que j’étais. Ma mâchoire se serait presque décrochée. Je vois un sacré paquet de concerts tout au long de l’année et leur prestation a direct retenu mon attention. Déjà pour leur musique, évidemment. Elle est calée, rythmée, douce, rock, poétique, forte, entre autres. Elle mélange les styles autant qu’eux se mélangent sur scène quand ils décident d’intervertir d’instruments. Le batteur devient le claviériste, le guitariste devient le bassiste, la chanteuse devient la batteuse, etc. Ils inversent de nombreuses fois mais sans arrêter le tempo. Fort ! Leur présence scénique, elle aussi est géniale. Après le concert un des
membres m’avouait que c’était leur première « grosse » scène.. Et ben ! J’aurais jamais cru. Hyper à l’aise, ils occupent la totalité de l’espace, ils interagissent énormément avec le public, de façon très drôle d’ailleurs. Intéresse toi à eux ils dépotent !


En tout cas, ils ont bien chauffé le public pour Clavicule, autre groupe qui envoie sec ! Je n’ai malheureusement pas pu rester pour le DJ Set de Lorenzo et Le Poto Rico parce que j’avais une soirée avec mes copines que j’avais pas vu depuis juin – bah ouai faut placer certaines priorités là où il faut hein! – et aussi parce que j’aime pas trop les DJ set, j’avoue. Néanmoins, j’ai eu ouï dire qu’ils ont fait carton plein. Ils le méritent. Le travail acharné et méthodique de toute l’équipe du festival pour
améliorer et optimiser notre expérience « I’m From Rennaise » est plus que payant. J’y retournerai sans hésiter. Bénévole ou pas. Et tu sais pourquoi ? Ma vraie raison ? C’est leur championnat du monde de lancé de charentaises. MA-GIQUE. Tu viendras ?

Photos et reportage par : Marie Morlier