MØ-NØ et Léo Vauclin arrivent avec 2 superbes EP on vous en parle !

MØ-NØ – Debbie

Soyons clairs, MØ-NØ nous présente un EP qui va en impressionner plus d’un. La production est parfaite, sans le moindre point faible, c’est tout simplement incroyable. L’EP débute avec le très bon « ADHD », qui constitue une introduction parfaite. Puis, nous avons le non moins excellent titre « Freedom » qui met en avant l’une des grandes forces du groupe : son sens de l’évolution rythmique. La voix se promène avec grâce à travers cette composition.

Vient « Debbie », un titre que j’avais déjà eu l’occasion d’entendre. Le titre , « Quiet » montre que le groupe aborde ses compositions sous un angle plus sombre et plus lourd. « The Leak » arrive avec une énergie percutante et pourrait aisément servir de bande-son à un film James Bond, avec un groove presque martial en constante évolution. Pour clore l’EP, « Tomorrow Comes » est un très beau morceau de clôture, bien que légèrement en retrait par rapport au reste, il demeure parfaitement cohérent avec l’ensemble de l’EP.

Ayant eu l’occasion de voir le groupe en concert, je n’avais aucun doute quant à leur capacité à bien se produire en studio, mais je dois avouer que je ne m’attendais pas à un tel niveau de qualité. La voix de Lena mérite à elle seule l’attention, tant son interprétation semble fluide. Les orchestrations sont brillantes et le son est solide.

MØ-NØ est à la hauteur de ses prédécesseurs dans le domaine de l’électro/rock, voire du trip-hop, mais sur des titres comme le remarquable « Debbie », MØ-NØ parvient sans difficulté à se démarquer nettement et à rivaliser avec les maîtres incontestés du genre. À mes yeux, ce titre est un véritable chef-d’œuvre.

Note : 17/20

Léo Vauclin – Canal 1

Léo Vauclin explore les territoires inexplorés de la chanson française en nous offrant une électro-pop à la fois nostalgique et envoûtante. Son style navigue habilement entre les influences d’Étienne Daho et Dombrance, tout en affirmant un univers singulier caractérisé par des arrangements soignés et des boucles magnétiques qui invitent à la danse.

À travers ses six titres, Léo nous offre véritablement des compositions exceptionnelles, mais surtout, il parvient à créer une ambiance remarquable. Le titre « La Méditerranée » se distingue par ses superbes chœurs et une atmosphère profondément émouvante. Les orchestrations électroniques nous transportent directement dans les années 80, tout en conservant un son résolument contemporain.

Nous avions déjà découvert le très prometteur « Film Noirs » qui, à mes yeux, semblait tellement bon que je craignais qu’il ne soit qu’un coup isolé, un « one-hit wonder ». Cependant, Léo nous démontre ici sa maturité artistique surprenante. Sa voix exceptionnelle est parfaitement mise en valeur par la qualité de l’enregistrement.

Si vous êtes amateur de Daho, Chamfort et autres romantiques des années 80, vous trouverez en Léo un digne héritier qui, tout en respectant ces influences, parvient à apporter une évolution vraiment remarquable.

NOTE : 15/20