Tournée générale avec 1V2T ! HIPS !
1V2T, c’est un duo. Un verre de trop et au dodo ? Non, avec eux ce n’est sûrement pas le cas ! On en redemande. C’est une démarche captivante : incroyable est leur originalité ! Un niçois d’adoption « Ben Houz » : il est batteur, et un marseillais « Djibril Maïga », il est pianiste et chanteur. Tous deux viennent du rock, du jazz… et pas que ! Justement, c’est 1V2T : un cocktail délirant, à consommer sans modération avant l’addiction pour ce duo désaltérant et rafraîchissant ! (Culte avant l’heure !).
Ben Houz, adolescent, il est autodidacte pour la batterie, puis il devient élève au conservatoire de Nice, en section jazz, sous la direction de Jean Paul Ceccarelli. Sur Nice, il a fait de la création musicale avec Martö Ventouz & Vladimir Bozar ‘n’ ze Sheraf Örkestar. Une superbe formation « The Children of Invention » (reprenant du ZAPPA & Mothers !) , sans oublier Alerte à Skalibu, V13, Les Bossinaires de Nissa… Il s’installe à Paris : The Barfly Drummers (Mike Ladd/Extra Pekoe). Il joue dans Peach Noïse, formation du fameux Napoleon Murphy Brock des Mothers of Invention. Il participe également au groupe « I-Apologize » de Jean Luc Verna.
Djibril Maîga : Autodidacte et bidouilleur : c’est un bon résumé. En 2010, avec la formation Le chiffre c’est un pastiche de leurs influences jazz dit contemporain qui se fond dans le rock…. Vers du rock progressif avec OFF (2018). On y retrouve ses premières amours, hommage à l’incantatoire Jim Morrison sur des sons modernes free rock jazz… et enfin la rencontre avec Ben‘Houz ! Là c’est plus que bien mené, on sent le travail de 1V2T, et il était temps que cette rencontre poésie et musique arrive ! Poésique comme ils disent !
– C’est une drôle de rencontre vous deux, en 2010 !
Ben’houz : L’Apéro…
Djibril : Oui, notre rencontre, avant tout, elle s’est faite autour de la blague et de l’alcool. L’une des premières fois, on devait être à la Villette Sonique (Paris)…
Ben’houz : « Fantasteak », c’était fantasteak !!!
Djibril : O dio ! Une journée d’alcoolisme notoire. Vers les 14h, on avait déjà fini le rhum de nos bouteilles, alors on a saoulé le bar du festival tout l’après-midi pour des verres !
Ben’houz : Le serveur n’en pouvait plus… O Mazette ! Chenille ! Quelle cagade ! En fait, je pensais au début qu’il était seulement alcoolique et photographe, mais au bout d’un certain nombre de p’ti punch, j’ai capté qu’en plus des blagues, il faisait aussi de la musique. Du coup, je lui ai proposé une Jam session.
Djibril : On en a fait pas mal chez un vieux pote ingé son, Jonas Turbeaux, et ensuite on a enchaîné les projets. Notre rencontre musicale a commencé comme ça.
– Les chansons puisent dans des auteurs connus et parfois ?
Ben’houz : 1Vers2Trop, on peut dire que c’est né d’une frustration. On s’enlisait dans la composition d’un deuxième EP avec un précédent groupe de post rock qu’on avait. Il s’appelait OFF. Je sentais qu’on allait jamais s’en sortir,… L’expérience.
Djibril : Et à raison, cet EP n’est jamais sorti ! (Il y avait des idées pourtant !).
Ben’houz : Du coup, je voulais faire une formation plus simple comparée à l’armada technique que ça demandait. Juste batterie, piano et de la voix. J’ai dit à Djibril : « vas-y ! On ne se prend pas la tête, tu prends juste tes bouquins. Tu n’arrêtes pas de lire, tu chopes des textes de poésie, et on teste un truc au Shakirail, (lieu culturel et artistique à Paris 18éme) là bas il y a un piano ! »
Djibril : Donc le corpus puise de ma collection personnelle de bouquins avec des classiques d’une part : Aragon, Genet, Artaud,…
Ben’houz : Puis Djibril a ensuite mis l’accent sur des auteurs plus « underground », entre autre de la culture afro. Les Antilles avec Edouard Glissant ou à l’Île de la Réunion avec Babou B’Jalah, ou même de la culture afro américaine avec Baldwin – pas le frère d’Alec et compagnie [Rires].
Djibril : Y a aussi Gontran Damas, le 3ème homme de la négritude, toujours dans l’ombre de Césaire et Senghor. Un poète trop souvent oublié. En somme, on prend les gens par la main avec des « classiques » pour aller peu à peu vers des écritures plus « à la marge ». Par exemple, Jehan- Rictus, écrivain anarcho du XIX (1867-1933). Lui, c’est par l’entremise du chanteur Virus que j’ai découvert ses soliloques. Il les a mis en musique avec J-C Dreyfus. C’est une écriture argotique, précurseur d’un Céline. Bref, clairement le fil rouge, c’est la marge. L’homosexualité et les ambiguïtés d’un Jean Genet, la question raciale par James Baldwin, la pauvreté, la négritude,… En somme les violences de ce monde que nous subissons nous les pauvres, les petits gens !!! [Rires].
– Les textes sont en Français, anglais, occitan…Vous visez l’espagnol et l’italien aussi ?
Ben’houz : Du créole, de l’anglais, de l’argot, du français, …
Djibril : Et oui, il y a aussi de l’occitan, avec Jorgi Reboul,…
Ben’houz : On a découvert ce poète lors d’une guinguette à Prax où l’on jouait. C’est dans l’Hérault. Là bas, c’est un des bastions de la culture occitane.
Djibril : Et je souligne, de gauche. Réellement, je pensais que régionalisme rimait pour le plus souvent avec une sorte de nationalisme de droite… Tu vois le truc ? Et, dans les faits pas que voire au contraire. Un régionalisme de gauche est possible !!! Et, il y a d’ailleurs clairement un lien entre la violence subit historiquement par les créoles et les occitans. Une sorte de destin socio-linguistique commun.
Ben’houz : On a rencontré sur place Clément Chauvet de Du Bartàs (groupe OC’) par l’entremise de Ricardo Morin (cf : « Les Diables Bleus »). C’est lui qui nous a fait découvrir Reboul, poète anarchiste marseillais.
– C’est un bel hommage à Jòrgi Reboul poète de Massilia et OC‘…
Djibril : Il est technique pour moi niveau vocal. Pour la prononciation, Clément m’a envoyé la diction par messagerie, j’ai demandé après quelques conseils à Sam Karpenia de De la Crau, ainsi qu’a l’Ostau.
Ben’houz : Bon clairement son accent se rapproche plus d’un mix entre Toto Cutugno et Claude Barzotti que d’un Manu Théron !!! [Rires]
Djibril : C’est de l’occitan du Loiret, c’est un accent de la Beauce… ! J’ai capté par hasard sur les internets que F.U.R, un groupe de Marseille, reprenait aussi du Reboul ; Un jour je les ai rencontrés à la Dar la Mifa. Le chanteur était bien étonné de m’entendre lui réciter du Reboul par cœur avec mon occitan du nord ! Bref, pour répondre à ta précédente question : Oui, j’aimerais bien qu’on explore d’autres langues. Là, j’écoutais Einstuerzende Neubauten, et je trouvais que l’allemand avait aussi son charme. Mais dans les tuyaux, il y a du Chaabi, donc de la musique Algérienne, et même algéroise devrais-je dire. Je pensais peut-être faire un truc autour de poétesses telle Sappho donc en grec ancien. Le latin me dirait bien aussi. On verra où les verres nous emmèneront.. !
Je fais juste une aparté sur le sujet. Ce qui me plaît dans les langues étrangères, c’est qu’in fine, le spectateur est obligé de se concentrer sur la mélodie, la musique en soi. Avec une langue étrangère et inconnue, le spectateur ne peut pas se raccrocher au sens. Alors, il est obligé de lâché prise sur les mots et leurs signification. Il écoute, tout simplement. Prend l’opéra, même français à la Debussy… Essaie de capter le texte de Pelléas et Mélisande… ! GOLAUD !!!! Golum ouais ! Le quidam capte pas grand chose.
C’est d’ailleurs paradoxalement une critique qu’on me fait pour les titres en français : la question de la distinction des mots, de ne pas tout comprendre. Évidemment, il y a toujours du travail de prononciation à faire – je suis pas théâtreux – mais je pense sincèrement que les auditeurs ont parfois un ego,… mal placé dirais-je. Ils voudraient comprendre des textes à la première volet. Il m’a fallu relire parfois 100 fois certains des poèmes avant de les saisir. Celui de Glissant me reste toujours obscur. Mais, ils veulent tout capter d’un coup, tout comprendre à la première écoute.
Bref, c’est pour ça qu’on a sorti un livret de texte qu’on donne lors de nos représentations (quand le budget le permet) pour les frustrés du sens. Digression encore, j’ai du coup compris la raison d’être du refrain – structure que je détestais. En effet, la figure de la ritournelle, ce qui revient, ça permet à l’auditeur de se rappeler au moins d’une ou deux phrases fortes. Le reste, ça passe a travers, mais là,… Il s’en fout. Le refrain, ça peut tanguer autour au moins il ancre, le gars est pas totalement perdu. (Et les femmes ?!)
– Déjà 2 EP en CD ! L’impact est bon je suppose ?! Le second : « 5 à 7 » est composé des textes de « Sel Noir » d’Édouard Glissant, des proses de Jorgi Reboul, d’Aragon ou d’Artaud…
Djibril : L’impact… Sur notre compte en Banque ? On attend toujours le ruissellement du CICE (crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi)… une couverture maladie, un tour bus, etc. On essaie de devenir influenceurs sponsorisés par Ricard et Steinway… Si jamais tu as les contacts… (A vous de jouer lectrices et lecteurs, promoteurs de concerts, publicistes de tous poils…).
Ben’houz : C’est la pauvreté !!!! Ce qu’on gagne, on paie surtout la SNCF et TOTAL ! Et on fait vivre le projet. Mais concrètement, oui, on commence à étendre un peu notre toile, mais de manière surtout underground. (Faux ! BEST vous ouvre des portes : j’espère !)
Djibril : Franchement, l’état du monde de la musique est catastrophique, selon moi. Je sais pas si c’était mieux avant mais sincèrement, c’est la guerre. Déjà composer et tenir un set, c’est demandant. Mais en plus de nos jours faut gérer les enregistrements, les mixs ; anticiper les vidéos, essayer de faire une communauté sur les réseaux sociaux, faire des « likes » ! ( ABONNEZ VOUS !!! ). Faire des newsletter à la con… C’est une tannée. Il te reste presque plus de place pour jouer la musique.
Ben’houz : Et ça s’entend quand tu joues !!! [Rires]. Je pense que tu dis ça parce que tu es en colère, « jeune padawan ». C’est son 1er projet « socio-professionnel »… !
Djibril : Colle toi au montage et à l’admin, et on en reparlera papy ! [Rires]
Parlez nous du 3éme EP, il est prévu pour ?
Ben’houz : Le 3eme Ep, il est prévu pour décembre.
Djibril : On espère l’égrainer à partir d’octobre.
Ben’houz : On répétait dans notre fief marseillais quand des jeunes de la Satis sont passés pour un repérage. Ils nous ont écoutés et ça leur a plu. Il nous on proposés de venir enregistrer à leur école. De notre côté, il nous manquait encore 3 morceaux de notre set, donc on les a mis en boite.
Djibril. On s’était surtout mis une boite la veille… IRAAAAAA !! Je te laisse regarder nos teasers pour comprendre. (Top: JALAH IV DE BABOU B’JALAH, SENSA RELAMBI DE JORGE REBOUL …)
Ben’houz : Ça va…. ! [Rires]. Bref, passons sur l’alcoolisme. Il nous manquait un morceau d’Artaud qui rend hommage aussi à Stravinski et son Sacre. Un air d’octobre d’Aragon qu’on avait déjà enregistré mais totalement à l’arrache. Et enfin, un extrait de Sexus d’Henry Miller.
Djibril : Attention ! Texte totalement pas # metoo. C’est un morceau qui fait polémique à chaque concert car clairement misogyne – ou de l’objectivation de la femme. Il pose des questions et suscite des réactions – souvent indignées. Je préfère interroger que de donner des réponses – je sais c’est facile.
Ben’houz : Sinon, on pensait aussi reprendre le bouquin d’un gars Allemand vachement engagé, ça s’appelle « Mon combat… ».
Djibril : Oui, ça va être polémique ça aussi … [Rires]. Bref, trêve de conneries, en tout cas, superbe accueil à la SATIS qui nous a permis de gérer ce 3eme EP. On a pu faire de la vidéo des enregistrements. Exclusivité mondiale ! Vous aurez droit de voir nos ganaches en train de jouer après une biture immémorable. Et, on devrait sortir nos divers EP sur les plates formes de diffusion. Du moins on l’espère.
Des nouvelles compositions sont dans la boite magique ?
Djibril : Justement ! C’est assez drôle car on nous a fait le reproche et à juste titre de ne pas avoir d’auteur femme. Après réflexion, je me suis rendu compte que c’était vraiment structurel, dans le sens où si tu prends des anthologies, où les principaux titres des maisons d’édition, c’est majoritairement des hommes qui sont édités. J’étais chez un camarade poète, je me suis amusé à compter le nombre d’autrices dans son rayon poésie. Il y avait 2 noms sur une quarantaine. C’est un biais historique et sociologique dirais-je. (Méfi, on va se faire moult copines !).
Ben’houz : On va essayer de répondre à ce manque dans le 4ème EP qui est en préparation. Pour tout te dire, on va reprendre un morceau de Nina Simone
Djibril : Coïncidence, il se trouve que c’est l’anniversaire de sa mort. Elle était férue de Bach par exemple dans le morceau « Love me or Leave me »; nous on est plutôt Stravinski.
Ben’houz : Du coup, en mode « conceptual continuity », on va essayer de faire un mashup entre Four Women et La ronde printanière. Igor Return to forever !
Djibril : Bon, c’est pas encore fait, je finis le déchiffrage de la partition d’orchestre et la réduction pour piano – une tannée ! Je te parlais aussi de Sappho, à voir si on réussit à pondre un truc. Je pensais à Audre Lorde, Sylvia Plath aussi… Bref, le 4éme EP, si on meurt pas d’ici là et si on arrive au bout, il fera la part belle aux écrivaines. Pour le reste : Surprise !
– L’année 2023 c’est une tournée, des fêtes de bars et de festivals, c’est super, quels ont été les grands moments ?
Djibril : On a bien tournée cette année oui !
Ben’houz : Les camarades de Prax, Le Chap (les Monts du Lyonnais) ! L’espace Magnan et la salle Grappelli aussi (Nice)… Le Non-lieu et Le 3C (Marseille), Les Déchargeurs (Paris),… Chaque lieu, chaque concert est toujours un peu une aventure. Mais, personnellement, l’un des concerts les plus drôles était au « Blum » à Marseille. C’est un lieu qui fait restaurant. On jouait entre une Calzone et une Margarita. Concert Burrata !
Djibril : Pour ce concert, j’ai capté que selon le dispositif, il fallait parfois prendre son public, qu’il n’était pas toujours acquis ou captif. Là, il a fallu non pas le prendre par la main mais vraiment à la gorge… !
Ben’houz : T’imagine, le Sacre en pleine digestion, mode repas de famille ; pendant que tu parles de ta dépression, de ta meuf qui vient de te plaquer ou encore de tes crédits… Bref, c’était épique !
Djibril : Y a aussi eu au Festival Passeurs D’humanités (vallée de la Roya / 06). On venait de Marseille et on a ramené le backline (batterie et clavier). On devait se caler une répète au matin. Et là, Benhouz se rend compte qu’il a zappé la pédale de grosse caisse…
Ben’houz : Déjà, ça commence bien, avec une répète sans grosse caisse … Il a fallu vers les midis que j’aille en chercher une chez un camarade dans les hauteurs de la Roya. C’était pas accessible en voiture. On a dû marcher pendant plus d’une heure en plein cagnard pour aller la récupérer. Les bouteilles d’eau étaient tellement chaudes qu’il manquait juste un sachet de thé pour la boire…
Djibril : A la recherche du kick perdu, un mauvais film entre David Vincent et Gerry de Gus Van Sant.
– Il y a ce côté décalé de 1V2T, il y a de l’improvisation en concert ! Le public participe, y a t il eu des drôles de situation ?
Djibril : C’est très écrit en fait. Il y a finalement peu de marge pour de l’impro. On est que deux, et le moindre pain, ça sonne comme une biscotte ! Ça demande beaucoup de précision – je veux refaire du rock qui bave [rires]! Personnellement, je ne suis pas vraiment instrumentiste – je ne fais pas de la technique 4h par jours depuis mes 5 ans. Donc, le côté impro à la Tigran Hamasyan, on va oublier. Néanmoins, pour le morceau « Vitres de son » au départ c’était page blanche. Mais peu à peu les tableaux se sont dessinés, et on les a gardés.
Ben’houz : On aimerait viser à intégrer plus d’improvisation au sein des morceaux, à laisser des espaces ouverts pour. On verra au fur et à mesure. Mais ça demanderait qu’on se voit hebdomadairement, ce qui n’est pas le cas. Je suis sur Paris et lui Marseille. Donc… Mais, on essaie quand on peut de ramener des camarades pour jouer avec nous. Ce set est de la crème pour eux car ils jouent sur un lit ultra confort. Ça a été le cas pour « Jalah » avec Patrick Lombe des Statonnells au Kayamb, ou encore François un camarade Sax. Et, pareillement, on a « pantaïé » avec Ricardo aussi. On a préparé la veille une grille d’accords, et on lui a proposé de venir déclamer dessus « Haaa mince, il a plu sur mon carnet » .
Djibril : Aussi au festival de Saorge (06) : « Passeur d’humanité », il y avait un camarade poète, Marien Guillé, qui était là. Il nous a donné rapidement les thématiques, les intentions des textes qu’il pourrait dire et on l’a accompagné.
Ben’houz : Vu qu’on fait toujours des petits sessions d’impro quand on répète, histoire de se détendre dans nos moments de perditions, en conséquence on a pas mal de tableaux dans le grenier.
Djibril : Ahhhh si on pouvait avoir un quatuor à cordes en plus avec une délégation du chœur de l’armée rouge !!! Pour rebondir sur ta question, notre consultant en coach scénique qu’on a eu en visio, nous a poussés à faire interagir le public. Du coup, on a mis en place une chorégraphie avec le public, c’est entre Vaslav Nijinski et la danse des canards, les pas sont téléchargeables via une application « ultra responsive ».
Ben’houz : Il est con…
– Vos projets 2023/2024…
Benhouz : 2023 – 2024 ? On a une résidence en Octobre pour mettre en place le début du 4ème EP. Et on voudrait rajouter des interludes, des virgules sonores entre les morceaux. Pour accentuer le côté création radiophonique. Je vois vraiment le projet comme une narration sonore, une sorte de BO de film.
Djibril : J’adore le côté Antonin Artaud, « Pour en finir avec le jugement de Dieu ». Donc, là, après la colle qu’on a mise pour rapiécer toutes les parties, pour faire tenir ce set, maintenant il y a encore une couche de vernis à ajouter. On a une résidence en Octobre pour ce faire.
Faut aussi que je m’occupe de la tournée 2024. Les démarchages commencent bientôt. Et donc pour te répondre, on a juste une association qui nous produit, sinon pas d’agent ni de label. On cherche surtout un tourneur pour ne plus à avoir à gérer cette partie chronophage. A bon entendeur ! Quant à de l’enregistrement Live, c’est toujours des conditions compliquées je trouve. Je ne suis pas sûr que du live doivent s’enregistrer, autant aller le voir. Je fais un peu une différence entre de la musique morte dirais-je, de studio, qu’on réécoute, qu’on re-présente, où il y a un travail de chirurgien sonore ; et de la musique Live, donc vivante qui bave, qui transpire !
– Le mot de la fin ??
Ben’houz : IRAAAAA !!!!
Djibril : Abonnez vous !!! Et faites tourner la bonne nouvelle.
La redondance cyclique aussi qui nous a fait comprendre qu’il y avait quelques chose à faire au niveau rythmique. « Conceptual continuity » (Frank Zappa)…
NB : Ils seront en résidence artistique au beau village de Coaraze (06) du lundi 23 au dimanche 29 octobre.
En concert le samedi 28 octobre à Coaraze (06).
Un duo aussi incroyablement buvable, et ce, le jour et la nuit, à vous de vous désaltérer jusqu’à la lie avec 1V2T, et les inviter au comptoir chez vous !
Jack LALLI (NICE)
Liens 1V2T :
https://1vers2trop.bandcamp.com/album/5-7
https://1vers2trop.bandcamp.com
https://www.youtube.com/@1v2t12
Contacts1V2T :
Par e-mail : 1vers2trop@gmail.com
– Par téléphone : 06.65.12.05.12 / 07.70.65.94.09
sur fb