(Manic Depression Records/Swiss Dark Nights)
Et de trois. Après Oh my en 2016 et Chew-Chew en 2018, l’incontournable duo lillois post-punk nous revient ici avec un album de bien belle facture, onze titres un tantinet plus électroniques – plus dancefloor – que les précédents sans que ceci gomme quoique ce soit de leur identité sonore : à savoir l’imparable jeu de basse groovy de Clothilde (Cheshire cat The bouncing, Guerre froide) et les guitares acérées de Frederico (Popoï Sdioh), leurs chants simultanés. Dès les premières notes et jusqu’à la toute dernière, difficile de ne pas se bouger le popotin – le double effet des claviers hypnotiques et des boites à rythmes façon 80’s – à l’écoute de cet opus qui semble fait exclusivement de pépites écrites pour la scène, un endroit qu’ils affectionnent particulièrement. Rock électro, synth-pop, disco sans discorde ou bien encore post-punk, c’est un étonnant et joyeux cocktail qui permet ici à Dear Deer de réussir haut la main et sans rien renier l’exercice réputé difficile du troisième album. Ne passez pas à côté. – TomTipunk.