BEST

Quand l’entreprenant David Kane est venu me proposer d’être rédacteur en chef de BEST, de relancer à ses côtés ce magazine légendaire des seventies… j’ai pensé à Boris Vian. Qui fut musicien, critique musical, romancier, auteur/compositeur et même rédac chef…

Encore une fois, le Destin me faisait prendre une ligne semblable. Boris Vian, en tout ce qu’il faisait, laissait passer une âme, une vision du monde. Je n’ai – nous n’avons – d’autre ambition. Le BEST historique était un journal de musique avant tout. Cela n’aurait aucun sens de nos jours. La musique, sans doute, ne joue plus le même rôle absolu. On cherche en vain les Léo Ferré comme les David Bowie d’aujourd’hui. Internet, le Streaming, tout cela est passé par là. Par contre, le ROCK, lui est toujours présent. C‘est un oeil. DIOR, pour vendre son eau de toilette Sauvage, nous montre un Johnny Depp saignant sur sa Gibson…

Quand Philippe Etchebest met un peu trop de piment (d’Espelette) dans son cromesquis de salpicons à la betterave, il prévient : Oui, c’est très rock and roll comme recette. Bref, le rock and roll est une attitude, un regard. Un vaste programme, en somme. Le BEST nouveau parlera donc de tout. De musique, certes. Et plutôt bien (question d’amour propre, quand-même). De livres, de disques, de cinéma, bien sûr… Mais aussi de mode, de fringues, de phénomènes de société, de matos et de jeux vidéo, de solex, Zippos ou montres PULSAR vintage, d’horoscopes gothiques. Oui.

On ne s’interdira rien. Et même pas un poster. Oui, comme jadis. Pour cela, j’ai réuni une équipe rêvée. D’Éric Naulleau à Jean-William Thoury, Thomas Morales, Sophie Bachat, Philippe Blondez, Nicolas Gauthier, Joseph Achoury Klejman, Bruce Tringale, Mathieu Alterman, Bruno Blum, Gérard Bar-David, et tant d’autres venus de tous horizons…

Merci à eux de leur confiance.